
"2031, Les Bâtisseurs du Vivant : Réinventer la richesse, régénérer le monde
En 2031, le monde a enfin compris que sa survie dépendait de la régénération des écosystèmes. La COP 26 de 2021, perçue comme un échec, a déclenché un mouvement citoyen mondial, forçant gouvernements et entreprises à reconstruire l’économie autour de la biodiversité et de la décarbonation.
Un monde en mutation
Camille, 28 ans, a grandi en voyant ses parents lutter contre un système productiviste à bout de souffle. Aujourd’hui, elle dirige une coopérative agro-écologique où la biodiversité est une ressource économique à part entière. « Produire, c’est bien. Régénérer, c’est mieux. »
Depuis 2026, les grandes puissances relocalisent leurs activités pour retrouver leur souveraineté. L’Occitanie, pionnière, est devenue un laboratoire du monde de demain, misant sur l’autonomie et la réconciliation entre urbanisme et nature.
Un écosystème vertueux
Les écoles ont évolué. L’EDAB (École de Design et d’Architecture Bio-Intégrée) forme désormais des architectes du vivant, concevant des "villes-campagnes" où chaque bâtiment produit plus qu’il ne consomme.
Amine, 32 ans, ingénieur en biomimétisme, collabore avec le PEESV (Pôle d’Excellence en Étude des Systèmes Vivants). Sa mission : créer des matériaux biosourcés inspirés de la nature. « Nous avons mis fin à l’ère du béton stérile. Chaque construction est un écosystème. »
Une société repensée
Depuis 2024, une taxe déchets progressive a transformé la consommation. Les emballages plastiques ont disparu, remplacés par des alternatives compostables. L’énergie, issue du PEEV (Pôle d’Excellence en Énergie Verte), est 100% renouvelable et circulaire.
Les étudiants du programme Learning Zero partent six mois en immersion dans des territoires en transition, s’inspirant des innovations frugales pour bâtir un monde plus durable.
Dans ce futur, la richesse ne se mesure plus en points de croissance, mais en capacité à préserver et enrichir le vivant.
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